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samedi 12 mars 2011

Enquête au Patati Patata, suite...

Tout en surveillant d'un oeil les tableaux de l'artiste, qui faisaient mine de ne pas bouger dans leur cadre, j'espionnais de l'autre les cuisines par le hublot de la porte. Et là, je compris le mystère. L'allumette était une toque autonome... Je n'en croyais pas mes yeux, ni mon cerveau. La petite toque en flamme, gérait les fourneaux toute seule. La toque obéissait à la chef, du tac au tac, sans un tic, bref, elle maitrisait la tactique. Je me suis dit :
"Ce n'est pas possible, il doit y avoir un truc ! On ne peut pas payer une toque, ça doit être du troc ! ! ! "
Et profitant de se moment d'inatention, l'arbre tordu dans son cadre changea de position.
"Mais pourquoi m'a t-elle peint si tortueux", se plaignait-il, "J'en ai des crampes jusqu'à mes noeuds. Personne ne me voit, étirons-nous un peu..."
Il se figea sous mon regard interloqué...
Secouant ma tête et mes idées, je me retournais, et vis la toque sur la tête de la chef, toute gonflée comme une brioche, sa flamme sage, comme une image...
Je reviendrai...

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